Bio
SYLVIA DARRICAU explore, depuis petite, les territoires vastes de l’expression, pour réguler un ascenseur émotionnel en roue libre. Plutôt que de devenir invivable pour ses parents, elle va chercher le grand frisson dans les pratiques musicales et chorégraphiques et découvre que de se produire devant un public “ça fait péter l’arc-en-ciel de l’adrénaline”, comme dirait Babouillec.
Engagée professionnellement dans la création d’événements culturels et l’accompagnement des publics, elle développe une sensibilité politique et sociale qui l’amène à soutenir des projets valorisant les pratiques amateures et l’attention aux personnes précaires. En parallèle, elle continue la danse, enrichit sa technique vocale et développe sa formation musicale.
Quand FluTTe commence à modeler son univers, elle y apporte la dimension corporelle et clownesque, la recherche de personnages et de situations, l’exploration vocale et son goût de l’improvisation dans l’interprétation. Quelque part dans un coin de sa tête, Nina Hagen, Brigitte Fontaine et Catherine Ringer sont là pour l’inspirer et lui souffler que tout est possible.
JÉRÉMIE BUTTIN débute dans la musique par un trauma, poussé à jouer de la flûte à bec déguisé en fraise lors d’une représentation de fin d’année de CM2. A l’âge où sa voix se met à rouler sur des nids de poule, il apprend la clarinette, puis la guitare et la MAO.
Plus tard, sa formation en musique électroacoustique et ses pratiques artistiques diverses le conduisent à développer des approches transdisciplinaires, souvent fantasques. Il participe ainsi à la création du collectif L’Emoi sonneur à Vitry-sur-Seine, commençant par faire surgir des grognements de sangliers dans les jardins publics en cachant des haut-parleurs dans les buissons.
Par ailleurs enseignant en design d’espace et sensible aux démarches d’éducation populaire, il mène avec ses étudiant.e.s une réflexion sur les «alternatives urbaines» à même de favoriser des dynamiques sociales et écologiques positives et vivantes.
Il trouve en FluTTe une voie nouvelle pour partager son regard sur le monde. Il y déploie sa passion pour la matière sonore, découvre le plaisir de l’écriture et sombre dans un extrémisme de la rime, addiction non soignée à ce jour.